Esprit Errant

C’apitain Did Gibbles !

Cette onomatopée bruyante nous amène brutalement dans cette citée Minoria. Ville confrontée à une famine récurrente qui sort d’un colonialisme sans qu’il soit pour autant décider à éradiquer le néopatrimonialisme qui ronge toute sa structure sociale. Mais qui es là ? Des partenaires. Des partenaires, hypocrites jusqu’aux os, dont les intérêts sont toujours inavoués.  N’est ce pas eux, ces habitants de Majoria qui savent majorer, maximiser leurs intérêts quand il est question d’eux-mêmes ? Ces porteurs de développement qui trouvent la famine partout ! Qui trouve partout un manque d’hygiène ! Ouf ! Pas de consensus, et le Président de Minoria minoré par sa population qui le trouve inapte et complice.

Qu’est-ce qu’ils croient ces insolents, imbues d’une once de fierté. Passons ! Mon esprit divague !

Concentre toi, sinon tu seras éliminé.Allez !

C’apitain up! C’apitain down!

Up! Down! Up ! Down!

Up et le voilà encore courbé, pensant au plat délicieux prit pendant le déjeuner et pourtant, up c’est se redresser et down c’est se plier. C’apitain Did Gibbles ; ce n’est quand même pas du flamand ou du Wolof ! Redresser vous monsieur. Ah ! La consigne est pourtant claire : seul le meneur à droit de se tromper et ceux qui ratent l’exercice se retirent du groupe. Parmi nous, à chacun sa stratégie, son plan. Se retirer pour savourer le chocolat belge posé sur la table.

La voix s’élève encore : C’apitain down, c’apitain up !

Debout les gars ! Ne soyez pas trop courbés par le coup de la fatigue, la vieillesse est aux aguets. N’oublions pas que nous avons établi un contrat auquel nous devons nous tenir. Que çà continue !