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Formation Axes Sud 2005

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25 septembre 2005

Il se passe des choses.

 Jeudi matin, les participants de la formation Axes Sud ont quittés l’Auberge de Jeunesse, avenue de l’éléphant n°4 car d’autres groupes avaient réservés les chambres qu’ils occupaient.

Leur début de matinée a était quelque peu chambouler par ce déménagement et a occasionnait de petit désagrément au déroulement du programme de la matinée. En effet, certains membres se sont présentaient en retard à la salle du ministère de la communauté française de Belgique.

Une nouvelle occasion dont certains n’ont pas manqués d’en profiter pour violer le contrat de la formation en vigueur.

Pendant la journée, Luisa suivait le déroulement des activités en direct de son bureau, alors qu’elle a était citée plusieurs fois dans le projet vidéo au Burkina-faso et du centre culturel au rwanda. Elle s’est ensuite trompait de bureau en se rendant au BIJ tandis que les participants faisaient le transfert de logement à l’hôtel Sleep Well.

Dans le jardin de l’hôtel Sleep Well, où les participants se sont réunis pour travailler à la rédaction de leur compte rendu , un nouveau débat est ouvert.
Le comportement de jeunes de la formation Axes Sud manque parfois de rigueur de discipline. Un peu de sérieux !

Alors que la formation se passe dans une ambiance détendue certains partenaires dépassent les limites.

Cela provoque des réactions auprès de leurs collègues qui ont conscience de l’image qu’ils véhiculent en se comportant de cette manière.

 Ils se sont dits inquiets de l’avenir des autres participants sud pour les formations à venir.

Ce débat a était provoquée suite à une accumulation d’évènements : Une disparition d’un des participants sénégalais, Georges ; l’absence injustifiée de Michael le rwandais en fin de journée ; Le départ non respectueux de Aïman le Marocain qui abandonne la rédaction du compte rendu pour aller se promener avec ses amis…et nous en passons !

 Le groupe a déclaré ne pas être d’accord et envisage que l’on remette les points sur les « I »

 Après tout cela, un repas a été offert aux participants dans un restaurant en ville très animé par Barnabé, Jean – loup et Abdallâh. Il faut dire que Pascale était satisfaite car l’ambiance était des plus animée.

 Alphonse, Mustapha, Rachida, Luisa.

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24 septembre 2005

Aïman

Ce matin, projection d’un film sur un projet au Mali pour nous permettre de continuer notre nuit dans l’obscurité pendant cinquante minutes .

La pause qui a suivi se transforme rapidement en discussion animée, c’est Moustapha qui énerve tout le monde, il montre ses photos de tournage des clips entouré comme tout bon rappeur des somptueuses créatures… Pascale se renseigne sur le numéro d’urgence de la sécurité de la Communauté française de Belgique…

Un papier contenant nos adresse devrait circuler… on se rends compte que celui-ci s’est perdu, probablement quelqu’un souhaite en toute discrétion monter dix projets à lui tout seul subtilisant pour ce faire les possibilité de contact entre les participants après la formation.

Lors de la mise en scène, nous découvrons en direct les talents d’improvisation d’Aïman El HADDAD , n’hésitant pas à changer toute la trame du sketch juste pour voir comment ses compagnons vont s’en sortir. « non, nous les Africains aimons vivre dans le noir… » Parles pour toi !

Mais qui se permet de déranger sans cesse Moustapha sur son portable, lui qui n’a toujours rien à foutre de ça et qui ne toujours  pas obligé, celui-ci est tellement perturbé qu’il en a perdu sa ceinture.

Mine de rien, une petite bande se réunis régulièrement en stoemelinck (discrètement en Belge) autour de leur vice préféré, la cigarette, gardons l’anonymat pour ces pauvres fumeurs, Une pensée pour Michaël qui, au milieu de tout cela essaie d’arrêter de fumer…

En dehors des formation, il se murmure que Sandrine s’exerce au kick boxing, que son maître, Anne, ceinture noire et fille la plus respectée de la formation (qui oserait l’affronter ?) lui enseigne dans le plus grand secret. Si Anne semble pouvoir se maîtriser, méfiez vous de son disciple dont le  « Mawachi » est redoutable (le pauvre mickaël en a fait la douloureuse expérience).

Les formateurs passent leur temps à comploter durant les poses… à se demander s’ils improvisent ou ils préparent notre formation à l’avance, faut pas oublier que nos séances de travail vont au delà de 20 heures, il faut être robot pour travailler chez soi, soyons attentif… un mauvais tour se prépare sans doutes.

C’est midi à la messe du ministère ! Qu’est ce que nous avons encore mangé ? Je n’ai m’en souviens plus.  Je crois que c’était la viande, non c’était  la semelle de la chaussure ? Elle était tellement dure, tellement dure. Il paraît que c’est un agneau que nous avons mangé aujourd’hui. Mais pour  Aïman c’était la viande de porc, il n’en a pas touché.

24 septembre 2005

Popotins du jour (Jeudi)

1-      Squatter

Renaud a mal dormi ! Renaud à des poches sous les yeux. Renaud est crevé. Vous savez pourquoi ? Coco est parti et coco est revenu et il pue des pieds. Soyons sérieux, ne rions surtout pas. Où est-il passé avant d’échouer dans la chambre de Renaud, Aiman et autres… N’allons pas trop loin. Coco, est revenu et tout simplement Renaud garde de cet accueil chaleureux des yeux tous rouges, signe de l’entêtement de son insomnie.

2-      Les dix petits nègres

Nous tenons la suite du roman d’Agatha Christie où chaque jour une personne disparaît.

Mais où est donc Mickaël ?

Est il retourner à Liège contempler certaines « vitrines » où la beauté se dévoile sous les tenus les plus sexy ? Ou,  est-il allé chez ?

Chez sa copine lui proposer de nouveaux dessous ? Que Mickael ne nous revienne pas MILK CAILLE c'est-à-dire « e pour les autres/…………..pour la suite.

Et à propos de copine, savez-vous que Mikaël sort avec une certaine Pascale. Pascale  SA MAIN. Nous le savons, de source formelle, qu’elle serait peut-être formatrice.  Le téléphone ne ment pas…  Anne le sait !

3-     Et à propos : On a retrouvé Mikaël !

4-      Méli - mélo dans les bagages.

Quels  cafouillis ce matin c’est sûr nous serons tous fripés les jours qui suivent.

Info ou Intox ?

5.  On a appris de source sûre !

Barnabé ne met JAMAIS de … enfin ! Il ne porte que deux pantalons, chaque jour. Marie Pierre a pourtant voulu vérifier cette information mais elle s’est rétractée pour une raison :

-         Que lors de la vérification, qu’elle ne succombe à un autre plaisir qui foute la rédaction de cette rubrique en l’air car ; lorsque l’envie possède ses raisons, le corps suit  pour célébrer l’ascension. L’ascenseur était aussi en panne, ouf !

Ne compter pas sur Barnabé quand il sera question de discuter sur les ports de dessous ou de caleçon. Nous connaissons d’avance sa position.

6. Au bruit !

Je ne m’en doutais pas.  Ce n’était pas du bruit d’un véhicule du 18ème siècle ni du 19ème siècle. C’est une carcasse humaine qui vrombissait, vagissait de toute sa fatigue sur le lit.  Barnabé a essuyé des ennuis, de grands ennuis.

O Rage ! Ô désespoir ! Ô sommeil perturbé !

Pierre Corneille n’oserait pas réécrire le « Cid de ce temps moderne » dont l’intrigant ici est son altesse Georges du Burkina…le plus ronflissime, le plus vrombissime et carcassime du siècle. Perturbateur de sommeil, générateur de bruits étranges, légalisés par les démons du sommeil.

Au restaurant marocain

-         Çà ira sur le BLOGUE,

C’était en fait les différentes paperasses ressassées par Abdallah pendant le dîner.

- Oui ! C’est tout trouvé. Nous devons les mettre dans le « BLOC » ! s’écria Alphonse.

Quand même Alphonse, on dit Blogue et non Bloc. Pauvre de toi. Tu aurais dû te taire.

Barnabé AFFOUGNON

Georges SAWADOGO

Sandrine KAGABO

Marie Pierre LABRIQUE

24 septembre 2005

Troisième journée

Troisième journée, nos mines sont de plus en plus délavées. Ceux qui calculent trop juste le temps du déjeuner sont surpris d’apprendre ce matin qu’ils doivent faire leur sac…

Déménagement pour « slip’Well ».

Comme d’hab’, un bon aynayrgaïseur pour se mettre en forme « le monde serait si beau… ».

Débriefing indispensable Minoria-Majoria ou « comment un projet d’aide humanitaire se transforme en guerre mondiale en quelques minutes ».

Pause Clope-Café-Bouteille d’eau (avec les initiales S.V.P.).

Théorie Swot (attention, il faut se concentrer, c’est sérieux cette formation :

Résumé S.W.O.T. « S » comme Force, « W » comme Faiblesse, « O » comme opportunité et « T » comme danger.

Logique non ?

Pause CCF (clope-café-flotte).

Travail très studieux sur nos projets collectivo-individuels.

Dîner : la viande était beaucoup plus tendre qu’hier (il faut dire qu’aujourd’hui, c’est des boulettes !). Desserts très variés, riz au lait, riz au lait ou riz au lait, l’embarras du choix !

Scoop du jour : ÿman n’as pas mangé son dessert.

Eeeeeenergyser  donjons et dragons, quelqu’un à compris quelque chose ?

Bon je récapitule :

Placez une équipe dans chacun des deux cotés de la pièce séparée par du papier collant.

Les équipes doivent s’approcher et ont trois choix 1. lever les bras en l’air en faisant une grimace et un grognement 2. mettre leur index (entre le pouce et le majeur) en avant 3. mettre leur main en avant (pas juste l’index hein ?).

Ensuite, partez en fou rire général, touchez les autres partout, courez très vite dans tous les sens et arrêtez vous pour regarder les animateurs, déconfits tenter de vous expliquer ce qui a merdé. Fastoche non ?

Bon, cela dit, ça réveille mieux qu’un Red Bull (Eeeeenergiser très connu par ici et ailleurs).

Grande foire aux projets, on se serait cru dans un parc d’attraction : « qui veux mon projet ? » « trois projets pour le prix de deux » » viens chez moi, il fait plus chaud et les femmes sont belles »,…Quelle ambiance !!!

Travail en groupe et concrétisation, préparation des vacances gratos des Belges pour 2006.

Jeux de confiance courir les yeux fermés à travers un tunnel de mains prêtes à vous en coller une. Mais quand va t’elle enfin arriver cette fameuse confiance ?

Nadine et Renaud

(il paraît que le fantôme d’Hyman a été aperçu du coté de la grande ourse vers 20h04…)

24 septembre 2005

Participants Bijoises et bijois.

Une fenêtre ouverte sur Bruxelles

Il y a du soleil aujourd’hui, Sephian le belge bronze. Pour lui, il fait beau, très beau. Pour nous c’est le contraire. Il fait beau quand le ciel est bas, c’est tout à fait normal puisque nous avons chez nous du soleil en abondance.

Que de contraste rencontrée durant cette journée. Le quartier Europe se compose essentiellement de fonctionnaires européens habillés de costumes stricts et qui semblent pressés. Ce quartier est dominé par la construction qui n'en fini pas du parlement européen. La grandeur de ce bâtiment définit l'ampleur que prend la construction européenne , une Europe plus grande, plus imposante et qui se construit à une vitesse folle. Cela nous rappelle ce qu’un jeune homme nous disait, « les constructions bruxelloises s’accélèrent parce que les élections communales approchent. »

Belle journée tout de même ,  moment d’amusement, question de changer d’air, voir autre chose, rencontrer d’autres gens, parler avec eux de tout et de rien. Découvrir d’autres races dont on n’a pas l’habitude de voir  au Congo,  au Rwanda , moins encore au Maroc. Serrer  la main de la diversité culturelle qui s’exprime librement à Bruxelles ; quartier de la grand place envahi par les riches qui tiennent des restaurants, des pâtisseries et des bars. Chinois et autres touristes admirent la construction du village gaulois qui émerge sur cette place. Mais le contraste y est, il sera toujours là dans les regards des mendiantes qui jonchent le quartier. Franchement elles gâchent le décor. Elles ont rêvé d’une vie meilleure en Belgique  sans penser un seul moment que entre le rêve et la réalité il y a une grande marge. Elles implorent la miséricorde des touristes, des passants, ceux qui gagnent bien leur vie, mais personne ne  fait attention, personne ne s’arrête, même pas nous, tout le monde est pressé, chacun pense à son travail, sa vie, ses projets,  pas le temps de s’arrêter un moment sur l’autre pour lui tendre la main. Oh si, il y avait quelques passants qui s’arrêtaient mais autour d’un chien qui portait un chapeau et des lunettes. Quel beau spectacle !  Le chien était séduisant, il se couchait, il se relevait, ses mouvements étaient bien structurés. Tout le monde voulait le prendre en photo. Il avait droit à quelques pièces des monnaies mais pas la mendiante. C’est l’image de notre société . L’homme d’aujourd’hui préfère accorder plus d’attention à l’animal qu’à son semblable ! Nous nous installons pour pique niquer. Juste à côté,  les touristes accourent de partout  pour baiser le t’scerclas. Il paraît que cela porte bonheur. Il y  a des gens qui croient à cette « légende », d’autres, non .

Un peu plus loin, dans le quartier nord de Bruxelles, un quartier chaud  avec ses prostituées, ses mafias, ses marchants des tissus, des thés à la menthe, des ustensiles pour la cuisine marocaine et les contrefacteurs de tout genre, oui il y en avait. Il y avait beaucoup de contrefacteurs qui proposaient des montres, des portables à moins chers, des bijoux, des produits qui coûtent la peau des fesses dans les grandes boutiques. Il paraît qu’on peut faire des très bonnes affaires dans ce quartier.

A présent allons vers le quartier Matonge. Là où un des nôtres après avoir été confronté à des problèmes de vols (nous ne citerons pas son nom espérons qu’il se reconnaîtra au moins).nous rejoint en plein cœur du quartier d'Ixelles. Ce quartier est représenté à l’entrée  de

la Chaussée

d’Ixelles par une fresque  dessinée par un artiste congolais du nom de Chéri Samba. Il a voulu représenté l’ambiance kinoise à bruxelles. En effet ce quartier africain se compose majoritairement d’une population congolaise qui tient nombreux cafés, restaurants, salon de coiffure. Ce quartier est un petit labyrinthe où nombreuse cultures africaines se côtoient ; éthiopiens, congolais, rwandais,…

Comment peut on oublier la place saint Boniface , place aux multiples cafés « In »  bruxellois comme l’Ultime Atome, en face de sa superbe église en rénovation.

D’ailleurs reposons nous et profitons du temps et de la vue.

Belle journée, de découverte de la  capitale européenne,  centre de l’Europe…que dis je, Bruxelles c’est le centre  du monde, oui c’est le centre du monde parce que selon TV5 Afrique, le centre du monde est partout.

PS : nous avons retrouver qui sont les fameux agents du BIV.

Ils font parti du Beroepinstituut van vastgoedmakelaars en français ce sont des  membres de l’Institut professionnel des agents immobiliers.

Séphian SAMYN

Sandrine KAGABO

Israël TSHIPAMBA

Aïman El HADDAD

Michael MPAMA RWUBUSISI

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24 septembre 2005

A quoi ressemble la vie à Bruxelles ? Quelques portraits …

Loin de nous tailler des préjugés, les MBRAS se sont lancés à la recherche de repères pouvant nous aider à élucider cette problématique. La jeunesse bruxelloise pouvait seule apporter une réponse à cette question très pertinente.  Nous avons donc usé nos semelles sur les pavés bruxellois dans divers quartiers très contrastés de Bruxelles : Matonge – quartier Nord – Grand-place.  L’Europe nous attend encore…

Balade dans une ville où les gens sont pressés. Pourquoi sont-ils pressés ces gens qui n’ont pas beaucoup de temps à nous accorder ? Pourquoi s’empressent-ils plutôt que de s’intéresser à ce qui se passe, à savoir qui nous sommes ?   

Nous, les jeunes, interrogeons les jeunes sur ce qu’ils vivent, sentent ou contestent dans les quartiers qu’ils habitent.   Voici quelques portraits de personnes qui ont bien voulu livrer une petite part d’eux-mêmes.

            C’est un Matonge endormi qui nous accueille ce matin : la vie, la vraie se réveille à 17h avec les jeunes… alors il devient un quartier chaud, mouvementé. De part et d’autres de la voie, des commerçants arrangent leurs produits. Certains clients s’arrêtent ; regardent et obstruent la voie ; d’autres s’intéressent aux objets et les achètent. 

Visages fermés,  refus d’être interviewés, reporters mal à l’aise ! Impression d’un quartier où l’on n’a peut-être pas tous sa place.  Mais après un essai maladroit, chacun se sent plus à l’aise, quelques langues ont pu se délier et voici quelques portraits…


1- Je suis guinéen …

            Au bord de la rue, cinq jeunes passent leur temps à discuter. Nous nous approchons d’un jeune Malien et nous engageons la conversation.

« La vie est très difficile ici, je me bats très fort pour réussir. On m’a menacé plusieurs fois de quitter la Belgique mais je m’entête à y rester. Je reconnais que les Congolais et les Rwandais ne connaissent pas les mêmes problèmes que nous ; ils ont plus de facilités à venir en Belgique. »

- Quand comptes-tu rentrer ?

- Je ne sais pas encore.

- Voudras-tu nous permettre de prendre une photo avec toi ?

- Non.

Il disparaît!

Partager avec nous la voix qui sort des profondeurs de cette pierre. Tel est le souvenir qu’il nous laissera dans le cadre de notre randonnée.

2.  Je m’appelle Olivier, je suis Congolais, j’ai 29 ans.

Intrigué par notre démarche, il vient à notre rencontre.

« …Nous avons beaucoup parlé mais rien ne change et rien ne va se changer ; je pense que les riches tiennent le monde et n’ont pas la volonté que les choses changent. Et là qu’on ne se trompe pas, a- t-il insisté. Il a poursuivi en ajoutant :

« Il appartient aux riches de faire changer la situation car leur ferme volonté est de maintenir les pauvres dans leur pauvreté pour qu’ils vivent mieux.

- Comment le feront – ils sans intervention des pauvres ? Faut – il que les pauvres croisent leur bras pour attendre que les riches aient la volonté de changement voulu par ceux –ci ?

« Il faut que Dieu interviennent car c’est Lui qui a créé ce monde et Il connaît tout  ce qui se passe. Si Lui aussi veut que le monde change, ça changera. Par exemple comme en Belgique, il y a des choses qui sont permises tandis que les autres non. »

    3. je m’appelle Yolande, je suis Belge d’origine Camerounaise, j’ai 21 ans

« Je suis étudiante en médecine.  Mais je vais continuer en pharmacie.  J’habite Evere, mais je viens dans le quartier Matonge pour les courses et aller chez le coiffeur.  J’adore le cinéma et la danse.  J’aime être entourée de monde, rencontrer les gens.  Je trouve que les jeunes ont la parole, ont leur place : c’est plus la timidité qui freine les jeunes à prendre la parole. J’aime être belle, cela donne confiance en soi.  J’aime aller chez le coiffeur : c’est un lieu de rencontre, de paroles, chacun peut s’exprimer.  Se faire coiffer est un prétexte pour être avec les autres, recevoir des conseils…La coiffeuse est une personne importante. »

4. Jean-Baptiste NGANGAALIF, origine Congolaise, 24 ans

« Je suis coiffeur, artiste et musicien. Pour moi, Matonge est un lieu de commerce mouvementé, c’est le sens du mot Matonge.  On essaie de donner ici la même ambiance que celle du quartier de Kin, car on n’est pas des blancs et on a besoin de recréer l’ambiance.  Mon métier de coiffeur est un métier agréable, qui me permet de gagner de l’argent.  Le salon de coiffure est un lieu de retrouvailles : des congolais qui habitent l’Allemagne ou d’autres pays, viennent ici retrouver des gens qu’ils connaissent.  Mais je suis un commerçant et ce qui est important c’est de gagner de l’argent.  Il faut donc être sympa, bien accueillir le client, créer un lieu agréable, pas par amitié mais par sens du commerce.  Les blancs qui viennent ici ont des liens avec l’Afrique et viennent parce qu’ils aiment cette ambiance.  Pour moi l’Afrique, c’est le berceau de l’humanité.  La Belgique, c’est un pays libre où on a des droits, mais je préfère l’Afrique simplement parce que je suis africain.  Je suis ici parce que Dieu m’a envoyé ici.  Je suis musulman pratiquant, mais je regrette que dans les mosquées tout se prêche en arabe ; or,  c’est une langue que je ne comprends pas. Je suis aussi musicien. Jje cherche avant tout à faire de l’argent.  A travers la musique, il y a aussi l’envie de chercher l’immortalité.  Un des thèmes, c’est la « tristesse » par rapport à une vie qu’on n’a pas choisie.  La musique permet d’améliorer la vie.

Quartier Nord

5. Fahrid, 25 ans, Marocain belge. 

« J’ai la nationalité Belge mais je suis d’origine marocaine.  Le Maroc pour moi, c’est les vacances.  J’y vais aussi pour faire plaisir à mes parents.  Je parle l’arabe.  Je pense qu’un grand problème à Bruxelles, c’est le manque de travail.  Beaucoup de jeunes du quartier galèrent. Une fois les études finies, il n’y a plus d’accompagnement. Il manque d’encadrement dans les démarches à faire.  J’ai fait un graduat en informatique mais j’ai dû accepter un autre travail : je suis employé dans un magasin.  Je n’ai pas eu le choix, mais je continue à chercher dans le domaine de l’informatique.  Mon loisir, c’est mes amis. »

6. Couple anonyme 27 ans.

« J’habite Jette et je viens ici pour trouver des spécialités marocaines. Ce n’est pas pour moi un lieu de rencontre.  Le problème dans la société, c’est le manque de respect : mais cela vaut pour tous, y compris pour les marocains qui vivent ici et qui manquent de respect aussi.  Ma femme est marocaine et est depuis 1 an en Belgique.  Elle suit des cours de français. Nous avons choisi de vivre en Belgique.  Si j’avais le choix, je souhaiterais vivre au Maroc, mais dans un Maroc avec les lois sociales belges.  Ici il y a beaucoup de marocains qui viennent sans papiers, vivent de commerces illégaux.  Je n’aime pas.  Il vaut mieux qu’ils cherchent un travail correct au Maroc.  Je n’aime pas non plus les marocains d’ici qui économisent sur tout, vivent comme des clochards pour économiser afin d’aller en vacances au Maroc. Pendant deux mois, ils se montrent là-bas comme des riches. Cela donne une fausse image de la vie en Belgique et encourage une émigration basée sur une image fausse. »

L’équipe du MBRAS a fait une petite incursion dans une manifestation un peu particulière : Tour et taxis rassemble pour deux jours la grande famille des sourds de Belgique !  Tiens, tiens ! Y aurait-il quelques affinités particulières dans le groupe…  Rachida, où es-tu ?

7. On m’appelle Rudy – je suis Belgo- Congolais. J’ai 24 ans

Il garde encore son identité de sourd alors que nous avons fait un entretien audio sonore avec quelques difficultés mais bien réussi.

- Est-ce que les jeunes sourds ont encore la parole aujourd’hui ?

- trop d’incompréhension existe encore aujourd’hui…

Je vous jure, Alphonse est resté suspendu aux lèvres de Rudy  et surtout Rudy aux lèvres d’Alphonse qu’il essayait de déchiffrer.  Tête droite, Alphonse, …

Enfin bref, il a aussi oublié d’emmagasiner les propos très intéressants de Rudy à une question posée en toute simplicité.

Et la photo, Alphonse… Où est la photo ????

8. Moi, c’est Delphine et moi c’est Caroline, Belges.

« Nous sommes sourdes, cela ne nous pose pas de problèmes, nous sommes heureuses.  Nous sommes toutes les deux de famille sourde.  La surdité est héréditaire dans nos familles.  Ce n’est pas une maladie. » 

Delphine a fait une expérience cet été au Burkina Faso, mais c’était trop court.  10 jours cela permet à peine d’entrer en contact avec les autres.  Elle est partie dans le cadre d’un projet de chantier, mais il n’y a pas eu ou très peu d’échanges avec les jeunes sourds du Burkina.  Ils étaient occupés aux cuisines et les Belges au chantiers et donc il y a peu d’occasion de contacts. Mais elle a vraiment envie de refaire une expérience de ce genre, mais alors d’un mois.

Barnabé tenté une déclaration d’amour… mais sans succès…  C’est vrai qu’elles sont jolies, mais Barnabé ne veut pas s’encombrer d’une interprète.  Alors il a tourné sa flamme vers Rachida : autant commencer par une entendante qui connaît la LS.

Quartier Grand place :

9. je suis Khalil. J’ai 23 ans.

« Je suis étudiant en communication.  Je suis franco-marocain.  Je suis en Belgique depuis 3 ans. Je suis content.  Le niveau de vie en Belgique est plus satisfaisant qu’en France.  Le seul point négatif, c’est la propreté.  La ville est très sale. Sinon, c’est bien. »

10. Marc 24 ans

« Je suis d’origine française.  J’ai eu l’opportunité de travailler à Anvers : la culture flamande, c’est difficile.  Bruxelles n’est pas une ville belge, c’est une ville européenne : il y a un grand brassage de cultures.  Point négatif : le réseau des transports en commun à Bruxelles est pas très performant.  Mais je ne resterai pas en Belgique : j’ai envie de me lancer dans la culture du vin. »

11. Redouan et Mohamed, animateurs de l’association Interpôle, quartier Annessens.

Coincé entre la gare du midi et le centre ville, le quartier Annessens est un quartier populaire composé en grande partie d’une population musulmane. A côté de la place Roupe se trouve l’ASBL « Interpôle », une association qui a pour mission la promotion sociale par l’action culturelle et communautaire. Elle aide les jeunes du quartier ou d’ailleurs qui désirent s’impliquer dans un projet.

Mohamed et Redouan sont responsables de cette maison de quartier et sont eux-mêmes jeunes et issus du quartier.

Mohamed : « Je suis content de travailler ici. A la base on n’avait pas de contrat d’animateurs et donc pas de statut ; Maintenant c’est différent, On est reconnu. On peut faire un travail utile et en même temps en vivre et être payé ».

Redouane poursuit, « c’est d’autant mieux qu’on est subsidié pour des projets très intéressant. Là, on est sur un projet d’atelier d’écriture avec les jeunes du quartier qui vont lire des témoignages d’enfants de Tanger au Maroc qui désirent passer la frontière et vivent dans des conditions difficiles avec les tracasseries policières etc. On est reconnu, et les jeunes avec qui on travaille sont différents et nous apporte leurs différentes expériences ».

L’impression générale que nous laisse cette association est positive, on voit que les jeunes ont prit possession de l’initiative et en sont les principaux et uniques acteurs. Comme le dit Mohamed :

« Une maison de jeunes, c’est fait pour les jeunes donc il est logique qu’elle soit gérée et tenue par des jeunes ».

Conclusion :

Passionnant travail ; découverte de la ville à travers ses habitants, les MBRAS ont exploré même les profondeurs cachées de certains coins de ces différentes villes. La fatigue, maux de pieds après tant de fatigue, la ville a apporté des questions sans réponses ; personne n’a été indifférent. Cette traversée a-t-elle renforcé en nous les clichés longtemps intériorisés ou  les a-t-elle façonné pour de nouvelles perspective ?

Que la parole des jeunes s’exporte ! Faut que çà bouge !

24 septembre 2005

Compte rendu des supers aventures « Luisa Forever Team »

Motivé comme jamais, dans la fraîcheur du matin, nous nous engageons dans la jungle urbaine à la recherche de ces fameux « jeunes qui s’expriment », dont on parle tant.

Nous sommes plein d’espoir.

Après avoir traversé le carrefour Trône, deux clans se forment déjà, le clan des Africains appelle en choeur à une modération du rythme de marche. Négociation, discussion, exercice de confiance, mise à plat des objectifs et finalités de chacun… et poursuite de notre aventure à un rythme moins soutenu.

Face au palais royal, nous découvrons avec surprise et intérêt qu’une exposition de photos est installée sur les grilles qui entourent le parc royal.

Mais les artistes ont l’air bien vieux…

Contournant le palais, nous sommes ébahis d’apprendre que Godefroid de Bouillon, Albert 1er et l’ange qui trône tout en haut de l’hôtel de ville de la grand place de Bruxelles sont parfaitement alignés. Surprenant non ? mais ça n’as rien à voir avec notre quête.

Une bonne âme nous avait indiqué le mont des arts comme un lieu investi par de jeunes skateurs au pantalon tombant (Nous espérions nous servir de Mustapha pour les approcher).

Mais la plaine est déserte, le vent s’engouffre dans nos cheveux, le froid engourdis nos mains. Nous improvisons un petit « aynayrgaïseur » pour nous entretenir la motivation.

Nous arrivons sur la grande place, grand moment de culture, le village d’Astérix et Obélix est en construction. Mustapha joue les interprètes auprès de gentils petits…vieux. Toujours pas de jeunes à l’horizon.

Les Japonais derrière leurs appareils photos nous font un peu peur alors on ne s’éternise pas.

Pour quitter  la grand place, nous enjambons courageusement un barrage de policiers armés jusqu’aux dents (ce qui explique peut être l’absence de jeunes sur la grand place) et découvrons ce qui ressemble furieusement à une saisie délicate : du troisième étage, les biens des occupants sont directement jetés dans un camion broyeur à l’aide d’un élévateur.

Pour   nous changer les idées après cette triste scène, nous nous dirigeons vers l’emblème national Belge. Celui qui fait la fierté de toute une nation, celui qui à sauvé notre peuple d’un terrible incendie et qui déplace des millions de japonais photographes chaque année : Manneken Pis.

Une délégation se risque dans l’approche du héros, bravant pour ce faire une horde de ces fameux photographes japonais.

Celui-ci arborait fièrement une tenue officielle très officielle.

Par le plus grand des hasard, nous passons devant l’IHECS, école de communication, endroit rêvé pour rencontrer ces fameux « jeunes qui s’expriment » qui nous font tant courir.

Nous entamons une longue marche dans un dédale de couloirs et de portes… pas de jeunes mais des auditoires vides, des portes closes et, de temps à autre, une mine déconfite nous dévisage semblant vouloir nous dire « vous n’y arriverez jamais ». Mais il nous faut plus que cela pour nous décourager. Enfin, nos espoirs n’ont pas été vain. Au quatrième étage, au bout d’un couloir interminable, derrière une porte minuscule, à peine visible, nous découvrons avec émoi DEUX charmantes étudiantes dont notre ami Georges tombe éperdument et instantanément amoureux. Il en perd la parole mais leur tire le portrait, c’est déjà ça…

Après cette rencontre fructueuse, nous reprenons la route, direction la gare Bruxelles Chapelle, livrée depuis quelques temps à des hordes de jeunes armés de bombes  de peinture. Si les traces de leur passage sont bien visibles, il n’y a pas âme qui vive dans ce lieu de perdition, même les trains n’osent plus s’y arrêter.

Seuls des jeunes investis d’une mission aussi importante que la nôtre osent s’aventurer dans cet endroit.

Nous suivons les flèches indiquant le skate parc, lieu de rendez-vous favori des jeunes au pantalon tombant, ces jeunes que nous n’avions pas rencontré au mont des arts. La poisse nous poursuit, toujours pas de jeunes à l’horizon.

Au cœur des Marolles, nous nous perdons dans le labyrinthe d’un magasin d’art Afrcain « Bali Africa » Des centaines de masques et statuettes semblent prendre vie et vouloir la nôtre.

Nous sommes dépaysés, nous espérons revoir un jour la Belgique profonde.

Notre espoir sera comblé quelques minutes plus tard, enfin sortis de cette jungle, nous échouons dans une autre, légèrement plus teintée de Belgitude : Le marché aux morpions.

Nadine veut acheter la coupe du vainqueur, nous lui expliquons que ça ne s’achète pas, ça se gagne, et nous sommes mal partis, il va falloir se ressaisir et reprendre des forces.

Zut s’écrie Mustapha, le Fuse est fermé (le fuse est une des boites techno les plus populaires de la ville). « il n’y a pas une after’ mec ? » « non monsieur, pas le vendredi matin ».

Nous apercevons au loin une oasis de verdure, la porte de Hal nous attends pour déguster les spécialités fromagères et salaisons du pays préparées par l’auberge « slip well ».

Horreur, notre repas à été empoisonné ! qu’allons nous faire ? mangeons, nous n’avons pas le choix.

« N’est-ce pas des djônes que j’aperçois au loin batifolant dans le pré ? » s’écrie Anne.

« oui, sacrebleu, mais ils ont entamé une joute rituelle de combat viril » traduction « y-en-a deux qui s’foutent sur la gueule » tout le monde applaudit le spectacle. Le vaincu s’en va rageant vers de nouvelles aventures.

Direction le quartier chaud (c’est vrai que pour un mois de septembre, le temps est agréable).

Parcourant la rue d’Aerschot avec ses vitrines alléchantes, nous avons du mal à décoller Georges de l’une d’entre elles, Mustapha de son coté entame les négociations pour obtenir un prix de groupe.

Nouvelle idée : et si on mettait en place un projet d’échange nord sud intersexuel ? il faudra en parler à Pascale…

Retour par la rue de Brabant, où l’on trouve tout sauf la chemise que cherche notre ami Georges.

Pyramide de Gizeh (sur la place Rogier) nous retrouvons enfin Luisa, qui nous poursuit tout de même depuis deux bonnes heures avec son sandwich.

Retour vers la place du Luxembourg, rien à voir, plutôt que de courir après, nous nous désaltérons en espérant que ce fameux « jeune qui s’exprime » finisse par passer devant nous.

Il est 17heures, dépités, nous rentrons bredouille pour vous conter cette fabuleuse aventure.

Article réalisé par une équipe de djônes constituée de : Luisa, Anne, Nadine, George, Mustapha et Renaud.

24 septembre 2005

Deuxième journée

Les travaux de la deuxième journée de la formation Axe-Sud se sont poursuivi ce mercredi 21 Septembre 2005. Réunis au Ministère de la Communauté Française de Belgique à Bruxelles, les 15 participants belges et africains ont visualisé un documentaire. Intitulé « Nioro -du -Sahel: une ville sous haute tension », ce film de 55mn traite de la problématique de la  coopération Nord/Sud sur l’électrification d’un village au Mali.

Répartis en trois groupes, les participants ont analysés le documentaire et ont abouti à la conclusion selon laquelle tout projet de coopération nécessite une étude de faisabilité intégrant les besoins réels des différents bénéficiaires. Aussi, il est apparu la nécessité d’avoir un même niveau de communication pour la bonne exécution des projets. La confiance mutuelle, l’humilité,et une vision claire de ce qu’on veut faire ont été citées comme étant des outils pour une réussite des projets de coopération.

Il est à noter que ces commentaires étaient accompagné de scénettes présentées par les trois groupes.

Cette activité a été suivie d’une autre qui consistait à demander aux participants de se mettre ensemble par partenaire Nord /Sud, tenant en mains un seul papier et un seul bic. Ensuite, celui de la droite devait fermer les yeux pour faire visualiser à son prochain un dessin et puis vient le tour de son voisin. Enfin, les deux partenaires tenant un seul bic et papier devaient dessiner ce qu’ils avaient différemment vu.

Après une mise en jambes appelée « Energizer », bien concoctée par les formateurs, la seconde activité de la journée du 21 Septembre a commencé  peu après 15h 30 mn. Deux groupes ont été formés, dont l’un représentait les habitants de MINORIA et l’autre ceux de MAJORIA. Il s’agit d’un jeu de rôle qui permettait de mettre les participants en situation de la préparation de l’échange Axes Sud. L’histoire retrace la vie des habitants de Minoria longtemps dominés et exploités par  Majoria. Ce dernier  envoie une délégation en vue de négocier un partenariat avec Minoria qui célébrait sa fête d’indépendance. Les délégations de deux pays se sont retrouvées avec deux objectifs différents qui ont empoisonnés le climat. Les uns insistaient un accord de coopération économique source d’aliénation estiment les autres. Après cette activité, les participants se sont retrouvés au BIJ ( Bureau International jeunesse) pour la suite des travaux.  Là, il s’agit de passer à la présentation des associations participantes préparées la veille et de se repartir en groupe pour la rédaction de leur journal de la formation d’où nous vous écrivons..

Alphonse

Nadine

Georges

24 septembre 2005

Première Journée

Malgré la journée de repos bien méritée du lundi, la fatigue guette encore nos troupes. Ce mardi matin s’est déroulé dans le calme après un petit déjeuner copieux pour certains et rapides pour d’autres. Nous sommes prêts à entamer cette semaine de formation du programme Axes Sud. Cette semaine s’avère à la fois complète, enrichissante et fatigante !

A notre arrivée à la communauté française, nous commençons par une mise en condition, à savoir nous présenter, nous décrire brièvement. L’ambiance de cette présentation se fait dans une atmosphère quasi dramatique.


Ensuite, on est mis dans une situation de « danger » avec le jeu de
la Chimay radioactive. Le but est de dégager une bouteille pleine d’un cercle et en verser le contenu sans toucher la bouteille ni entrer dans le cercle. Cet exercice a pour objectif de révéler nos capacités de travail en groupe, cependant nos réactions sont surprenantes.

Enfin, à l’aide d’un jeu, tous les participants réunis en petits groupes établissent le contrat de formation. Les ventres commencent à crier famine. Nous nous retrouvons dans la cohue du restaurant de la communauté française. Le menu est varié et l’activité est quelque peu sportive pour se frayer un passage. La faim du ventre rassasiée, la fin de l’esprit nous gagne à nouveau.


Pascale nous propose les clés des programmes BIJ. Quelques minutes didactiques qui éclairent les points encore sombres et mettent en exergue les points faibles des auditeurs. On apprend par exemple que Sébastien a de gros soucis en comptabilité et que Mustapha a la digestion assomoire. Cet exposé terminé, nous gagnons tous un siège… l’heure du conte a sonné. «  Cinq personnes gravitent autour du personnage principal dans une triste histoire d’amour. Chacun pose des actes qu’il nous est demandé de classer du pire au meilleur. » Le but de chaque groupe étant de trouver un accord ou un consensus de classification des valeurs. La mise en commun de ces informations démontre la différence de chacun, de chaque groupe et l’influence des idées. Afin de titiller encore un peu la créativité de nos troupes, nous inventons une suite à cette histoire. Certains en font un conte de fées, d’autres un thriller gore et les animateurs nous font le remake de Roméo et Juliette à la sauce Chouchou et les Amours improbables.


17h45, nous arrivons au Bureau International Jeunesse où nous sommes accueillis par quelques membres du BIJ qui travaillent dans le couloir. Nous prenons place dans une salle de réunion où nous nous mettons à travailler sur la définition de nos différentes associations, leurs objectifs, nos rôles et la description de nos projets sur un papier blanc. En fin de journée, naissance d’une rédaction de presse écrite.

Les jeunes en formation se donnent une formation supplémentaire en journalisme.

Place à la fête pour clôturer cette belle journée…

24 septembre 2005

De l'AJC à la formation Axe Sud

Dimanche soir, retour de l’AJC en bus. L’ambiance retombe, on quitte une ambiance pour une autre… Qui seront les Belges qui vont arriver demain soir ? On en connaît déjà un, il a du se perdre…

Lundi soir, arrivée des p’tits Belges…qui se retrouvent devant un groupe déjà soudé d’Africains… il va falloir leur faire une place. C’est une autre aventure qui commence, oublions l’AJC, où on a passé des moments « fabuleux ».

Resto Turc, après plusieurs réaménagements du restaurant afin de mettre tout le monde sur la même table, certains, soucieux de ne pas avaler trop de graisse, constatent que les plats de riz ne servent qu’à décorer la carte, il faudra se contenter de salade ou se résigner à une bonne friture.

De retour à l’auberge, réunion de rencontre dans le jardin, les frileux sont réchauffés par une bonne chaleur humaine (pas très grandes ces tables…).Les formateurs profitent de l’obscurité pour se présenter. Suivi de l’indémodable tour de table.

Temps libre !!! de petits groupes se forment au gré du vent, les participants de l’AJC n’en finissent pas de raconter leurs aventures namuroises.

Mardi matin

Réveil douloureux pour certains… Aïman ne sait pas ce qu’est un petit déjeuner…il a oublié, à force de se lever au dernier moment.

Longue randonnée à travers la jungle urbaine pour rejoindre le ministère de la communauté française-Wallonie-Bruxelles de la Belgique.

Les participants sentent que quelque chose se prépare… les formateurs font des cachotteries…on ne peut rentrer que deux par deux dans la salle… dehors l’attente est légèrement tendue. Même si rien de grave ne risque de nous arriver, l’inquiétude monte, on parle d’une Chimay Radioactive…

La journée est faite de pauses café agrémentées de musiques de tout pays, entrecoupées de quelques séances de formations sans importance…

Les distraits repassent par l’auberge, les autres iront tout droit en métro vers le Bureau International Jeunesse de la Communauté française Wallonie Bruxelles de Belgique…

Pascale, qui avait pourtant réservé la salle, doit mettre dehors les squatteurs qui occupent celle-ci.

Pour meubler, elle nous organise une visite guidée des bureaux lors de laquelle nous réveillons trois collègues endormis (Courage, la journée est presque finie…Pour vous…).

Renaud, Alphonse et Aïman

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Formation Axes Sud 2005
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